Pour reprendre le mot du penseur allemand Hartmut Rosa, nous sommes aujourd'hui confrontés à un phénomène d'accélération porté par l'innovation technique, le changement social et les nouveaux rythmes de vie. Face à cette situation, nos institutions sont-elles condamnées à dépérir ? Notre démocratie, sous sa forme actuelle, peut-elle fonctionner à l'heure de l'information continue et de la révolution numérique ? Peut-on concilier la prise en considération du long terme et l'urgence médiatique – et si oui, comment ?
Telles sont quelques-unes des questions qui nous ont conduits à convier Géraldine Muhlmann à participer à nos travaux. Vous avez en effet, madame, la particularité d'être à la fois professeur de sciences politiques – à l'université Panthéon-Assas – et journaliste politique. Vous avez d'ailleurs animé l'émission C politique, sur France 5, et vous intervenez aujourd'hui dans Les Grandes Questions, sur la même chaîne.
Le 05/05/2017 à 14:26, Laïc1 a dit :
" Notre démocratie, sous sa forme actuelle, peut-elle fonctionner à l'heure de l'information continue et de la révolution numérique ? "
Si elle ne peut pas fonctionner avec des moyens qui sont là pour favoriser la libre participation de toutes et tous à la vie politique de la nation par un accès facilité à l'information, c'est que notre démocratie n'est en rien démocratique.
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