Puisque vous m'interpellez, monsieur le président, je tiens à répondre. Le dispositif actuel est si complexe qu'il trouve sa limite. Face au système européen, le système français a conservé sa verticalité, qui distingue producteur, distributeur et transporteur. Mais la séparation n'est pas réelle : on vient de demander à ERDF de changer son logo, jugé trop proche de celui d'EDF ! Si M. Saddier évoque en même temps la vente d'électricité et la distribution, c'est que l'opérateur historique n'est pas totalement indépendant du producteur. EDF, qui ne possède plus de monopole, détient l'essentiel du marché et dicte à ce titre la politique d'ERDF, à travers la remontée des dividendes et la nomination de son président.