L'un n'empêche pas l'autre. La réduction de l'accidentologie, objectif du Conseil national de la sécurité routière, est en quelque sorte un avantage collatéral du point de vue qui nous occupe ici, et qui nous conduit naturellement à nous intéresser d'abord aux effets énergétiques. Mais, si l'on peut réduire à la fois la mortalité routière, le bruit, la pollution de l'air, les émissions de gaz à effet de serre, les importations de pétrole et les embouteillages, pourquoi s'en priver ? Je rappelle qu'il s'agit non de prendre immédiatement une décision, mais de mettre la mesure à l'étude.