Je veux dire à Germinal Peiro qu'il n'est pas question de sanctuariser la nature. Simplement, l'État n'ayant pas toujours fait son travail sur le domaine public, certains endroits ne sont pas aménagés de manière à permettre le passage d'autres promeneurs que des piétons. Or, pour remédier à ce défaut, il faudrait parfois entreprendre des travaux incompatibles avec la préservation de la biodiversité, car ils empêcheraient des volatiles de nicher ou abîmeraient des frayères. C'est un problème que nous avons identifié avec Viviane Le Dissez, le ministère et plusieurs associations. Voilà pourquoi nous devons nous montrer très prudents.
Demandons à l'État de respecter l'obligation que représente la servitude de marchepied sur le domaine public. Si par ailleurs des problèmes se posent, comme le font valoir les associations de protection de l'environnement, nous devons les étudier de près. Au demeurant, les randonneurs ne m'ont pas dit qu'ils étaient opposés à la version du Sénat.