Nous sommes d'accord pour dire que la situation est conflictuelle dans certaines parties du territoire, notamment celle que j'ai citée. Mais nous avons aussi un point de désaccord : pour moi, la version du Sénat est soutenue par l'Association française des randonneurs. Dès lors, pourquoi opter pour un jusqu'au-boutisme qui pourrait créer des difficultés sur le terrain ?
Lorsque l'on constate une occupation illégale du domaine public, au lieu de voter des dispositions qui risquent d'entraîner des affrontements – les uns, arguant qu'ils ont la loi pour eux, décideront de traverser la propriété des autres même en l'absence d'itinéraire –, laissons l'État prendre ses responsabilités, faire appliquer le droit et reculer les emprises illégales, comme il s'en est montré capable en Corse.
Je pourrais comprendre que l'on rouvre le dossier si le texte voté au Sénat ne faisait pas consensus ; mais il ne me paraît guère prudent de revenir sur cet accord, alors même que des problèmes se posent sur le terrain.