Nous poursuivrons ce débat en séance. Mais il n'existe aucune obligation d'aménagement, madame Gaillard. En 2006, je l'ai dit, la servitude a été étendue aux piétons ; en 2010, alors que Bruno Le Maire était ministre de l'agriculture, nous avons voté une disposition aux termes de laquelle les collectivités « peuvent » réaliser l'entretien de la servitude de marchepied. La servitude est utilisée par les pêcheurs depuis cinquante ans, par les piétons depuis dix ans, et je ne connais pas un seul cas de demande d'aménagement.
Quant à la biodiversité, il s'agit de marcher au bord du domaine public fluvial, non dans l'eau. Les frayères sont donc assez peu touchées.