Nous proposons de limiter l'interdiction des produits phytopharmaceutiques à ceux pour lesquels un produit de substitution existe. C'est une question de pragmatisme. C'est un travers fréquent de la politique menée dans ce domaine que d'interdire un produit sans se préoccuper des conséquences dès lors que les chercheurs et les industriels n'ont pas encore trouvé comment le remplacer.
Aux députés des zones urbaines, qui semblent dubitatifs, j'aimerais rappeler que, dans le Vaucluse, on a failli perdre une grosse part de la production d'huile d'olive et que la cerise a quasiment disparu, car elle n'était pas protégée des mouches faute de substitut au produit phytosanitaire supprimé. On imagine les conséquences sociales pour les agriculteurs.