Monsieur le président, j'attribue à une maladresse de votre part le fait que vous sous-entendiez que je n'aurais pas d'affection pour les personnes de plus de soixante-quinze ans : au contraire, je serai toujours plus proche d'un écologiste de quatre-vingt-dix ans que de M. Aubert ! Je comprends certes qu'on puisse avoir du mal à penser différemment lorsqu'on a été nourri dans les années 1970 à l'idéologie dominante fondée sur une croissance infinie, sans souci de la limitation des matières premières, mais ce ne peut être le cas lorsqu'on est né après le choc pétrolier.