Je considère comme du gaspillage que l'argent public serve à l'acquisition de produits – parfois de mauvaise qualité et peu durables – que les gens n'ont pas besoin de posséder mais simplement d'utiliser. Vous dites, madame la rapporteure, qu'il est prématuré de songer à subventionner l'usage plutôt que l'achat, mais tant que le public se verra offrir des aides à l'achat, il ne se convertira pas à l'économie de fonctionnalité. Dans les entreprises qui offrent des voitures de fonction à leurs salariés, ceux-ci sont peu nombreux à opter pour le vélo, et nous avons dû nous battre pour que les aides kilométriques concernent également les déplacements à vélo. Nous ne réclamons pas la révolution mais un rapport qui puisse accompagner les mutations vers une économie de fonctionnalité.