Tout comme vous, monsieur Leroy, je suis attachée au développement d'une filière bioplastique en France. Les produits issus de la culture des algues me paraissent ainsi prometteurs. Il ne s'agit d'ailleurs pas seulement de développer des substituts aux sacs plastiques, mais aussi à d'autres produits. Les sacs plastiques ont quant à eux ceci de particulier que, non contents d'être largement utilisés et non destructibles, ils causent des dégâts considérables aux océans.
Deux filières méritent en effet d'être soutenus, celle des bioplastiques et celle du bois. Les forêts de peupliers du Nord de la France, sous-exploitées actuellement, trouveraient ainsi un débouché. Mais les sacs en plastique mous très souples aujourd'hui produits par la filière des bioplastiques n'apportent pas à mon sens la réponse adéquate. Bien que je partage vos préoccupations au sujet de la filière, je soutiendrai donc l'amendement de la rapporteure.