Intervention de Pierre Lellouche

Réunion du 31 mars 2015 à 17h00
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lellouche, Président :

Il y a dans cette salle autant d'opinions que d'intervenants et les propos que j'ai tenus visaient à ouvrir le débat. Nous avons changé d'époque : notre intervention au Mali qui se voulait ponctuelle devient risquée. Il n'est pas imaginable, comme on l'entend parfois, que l'opération Barkhane se prolonge pendant dix ans. Je mets également en garde contre le risque d'une rupture du consensus bipartisan sur cette question.

Sur la question du taux de fécondité, il y a effectivement un lien avec l'Islam. Nous avons au Sahel des présidents qui sont otages de la montée de l'Islam, car ils n'ont pas les moyens politiques d'aller contre les leaders musulmans. Ils ne peuvent pas faire ce qu'a fait Bourguiba, c'est-à-dire éduquer les filles et introduire le planning familial. Nous non plus, en France, n'avons pas livré cette bataille. Je connais des binationaux camerounais qui déclarent vingt-cinq enfants.

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