Pour l'emploi des trois milliards qui seraient dégagés par la cession de certaines participations, je voudrais dire que le secteur privé assure déjà en France le financement des projets d'innovation tels que le covoiturage de type BlaBlaCar, la BPI n'intervenant que par surcroît. Mais l'innovation de rupture sur le long terme –un chercheur qui veut développer une molécule contre le cancer– peine quant à elle à être financée, car le secteur privé n'est pas présent sur ce segment de marché. Peut-être est-ce un domaine où la BPI devrait s'impliquer davantage.