Albéric Dumont complétera mes propos sur ce point. Il s'agissait d'un événement public de grande ampleur occupant tout l'espace, et tel était bien son objectif.
En ce qui concerne le 24 mars, j'aimerais souligner un point très important. Je l'ai dit, le public se trouvait dans un cul-de-sac, tout l'espace de la place de l'Étoile nous étant interdit et notre podium étant installé en dehors. Au début de l'après-midi, les barrières situées tout en haut étaient ouvertes pour une bonne partie d'entre elles, ce qui explique que le public soit passé sur la place ; puis les barrières ont été refermées et des enfants, des personnes âgées et des femmes enceintes, en nombre important, ont reçu des gaz lacrymogènes. Plusieurs ont été blessés et nous avons dû évacuer un nombre important de personnes selon le dispositif qui avait été prévu pour les accidents sanitaires – comme dans toute manifestation, puisque notre organisation est devenue véritablement professionnelle.