Cet amendement vise à intégrer, dans le bilan prévisionnel de RTE, la prise en compte de risques pouvant résulter d'aléas climatiques ou d'incidents de sûreté.
Bien que le président de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) ait indiqué, hier encore, que la prolongation des centrales nucléaires au-delà de quarante ans était un sujet majeur, je crois que celui-ci est sous-estimé aujourd'hui – et ce n'est pas une affaire de conviction. Si, en se fondant sur des critères objectifs qu'elle aura définis, l'ASN estime qu'une centrale nucléaire ne peut pas être prolongée au-delà d'un certain temps, nous serons confrontés à un grave problème d'alimentation électrique dans notre pays. Le président de l'ASN a indiqué qu'il fixerait les règles sur les prolongations potentielles en 2018, que les premières décisions seront prises dès 2020 et qu'EDF devrait avoir réalisé des travaux dans les centrales concernées durant ce laps de temps. Avons-nous la capacité d'anticipation pour ce rendez-vous ?