Une situation particulière existe en Polynésie française où plus de cent îles habitées sont dépourvues de solution en matière d'énergies renouvelables. On y utilise beaucoup de fioul, et il est de notre devoir d'être plus allant à leur égard.
Dans la mesure où ces territoires ont pris la compétence énergie, ils ne peuvent plus être éligibles aux dispositifs nationaux. Quelque chose peut être tenté par le biais des opérateurs spécialisés dans l'énergie hydraulique installés sur le continent, qui, lorsqu'ils font des investissements, voient la durée de leurs concessions prolongée. La proposition consiste à faire jouer cette possibilité s'ils investissent dans les territoires où nous exerçons notre solidarité. C'est le seul moyen que nous avons d'y aider les investissements, et cela constituera une expérience dont le succès n'est pas certain mais qui ne coûtera rien à l'État.