Intervention de Joaquim Pueyo

Réunion du 1er avril 2015 à 16h30
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoaquim Pueyo, co-rapporteur :

Le diagnostic que nous avions effectué dans nos rapports de décembre 2012 et d'avril 2013 reste d'actualité, tout comme les recommandations que nous y formulions.

Si la plupart des budgets de défense nationaux ont baissé, c'est que, dans les années quatre-vingt-dix, l'Europe espérait voir la chute du mur de Berlin déboucher sur la paix éternelle ; Eltsine et son gouvernement étaient très ouverts, au point que la question de l'adhésion de la Russie à l'Union européenne s'est posée à une époque.

Avec les crises au Moyen-Orient, en Afrique et en Ukraine, la situation est bien différente aujourd'hui et suscite une prise de conscience de plus en plus forte des parlementaires européens. Les opinions publiques commencent aussi à comprendre que l'Union européenne doit se doter d'outils de renseignement et de sécurité. La défense européenne n'est encore qu'un concept mais nous sommes maintenant prêts à entrer dans le dur.

J'ai moi-même interrogé la haute-représentante à propos de la crise institutionnelle et sécuritaire en Libye. Le problème ne saurait être résolu sans une coopération régionale forte entre l'Algérie, l'Égypte, le Tchad et évidemment la Tunisie. Elle a répondu avec précision : il n'est pas question, pour l'instant, d'intervenir militairement en Libye, mais d'aider le gouvernement légal et de travailler avec les pays environnants.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion