Intervention de Carlos Tavares

Réunion du 15 avril 2015 à 9h30
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Carlos Tavares, président du directoire du groupe PSA Peugeot-Citroën :

Monsieur le président, madame la vice-présidente, mesdames et messieurs les députés, je veux d'abord vous remercier pour le temps que vous nous accordez, et l'opportunité que vous nous donnez de vous apporter des éléments d'information, voire de clarification, sur la stratégie mise en oeuvre par le groupe automobile PSA Peugeot-Citroën.

J'articulerai mon exposé introductif autour de trois thèmes : celui de la reconstruction économique, dont vous connaissez l'importance ; celui de la performance de l'entreprise, le seul bouclier qui protège durablement l'entreprise ; et celui du développement durable avec, notamment, une partie sur le diesel moderne, sujet sur lequel nos concitoyens ont droit à une information rigoureuse, objective et précise. C'est la raison pour laquelle j'ai demandé à M. Gilles Le Borgne, notre patron de la R&D « monde », de se joindre à nous pour vous apporter tous les éléments nécessaires.

Ma première partie concerne donc la reconstruction économique du groupe.

Je veux souligner quelques-uns des résultats qui ont été obtenus par l'entreprise au cours de l'année 2014, qui a effectivement été marquée par une accélération de sa reconstruction économique. Cette accélération se mesure au travers de trois éléments : premièrement, un flux de cash-flow opérationnel, positif en 2014, à hauteur de 2,2 milliards d'euros, ce qui est essentiel ; deuxièmement, le résultat opérationnel courant de la division automobile est lui aussi devenu positif avec 63 millions d'euros, ce qui constitue une amélioration significative par rapport au milliard de pertes enregistré en 2013 ; troisièmement, fin 2014, l'entreprise PSA était totalement désendettée.

C'est là le fruit de l'engagement exemplaire de la discipline et de la rigueur avec laquelle chacun des collaborateurs du groupe a mis en oeuvre notre plan de reconstruction économique « Back in the Race ». Je tiens ici à les remercier et à souligner la qualité de leur travail.

Je précise qu'au vu de ces résultats, nous avons renoncé par anticipation à toute émission supplémentaire d'emprunt garanti par l'État. Vous savez que pendant la période très difficile qu'a connue l'entreprise, l'État a soutenu PSA par une garantie plafonnée à 7 milliards d'euros. À la date à laquelle nous avons renoncé à cette garantie, nous avions tiré 1,5 milliard d'euros. Mais en réalité, compte tenu des opérations qui ont été faites depuis, actuellement, nous n'avons pas en circulation plus de 300 millions d'euros couverts par la garantie d'État. C'est un autre aspect de l'accélération du redressement du groupe.

Ainsi, PSA est-il en train de reconstruire son modèle d'affaires. Pour autant, nous devons rester concentrés et lucides.

Nous devons rester concentrés parce que nous avons encore un objectif à atteindre pour pouvoir déclarer que la reconstruction économique du groupe est terminée : la marge opérationnelle de la division automobile doit atteindre un niveau de 2 %, alors qu'elle était faiblement positive en 2014.

Nous devons rester lucides parce que, une fois ce troisième objectif atteint, nous serons encore, parmi tous les constructeurs automobiles au monde de taille significative, le moins rentable de l'ensemble de la profession, ce qui constitue un élément de vulnérabilité dont nous voulons nous débarrasser.

Pour l'avenir, nous allons consolider cette croissance rentable autour d'un certain nombre de leviers que je veux ici rapidement citer.

En premier lieu, la force de l'entreprise est d'avoir trois marques fortes – dont une marque premium – qui sont désormais totalement différenciées et complémentaires. D'abord, la marque Peugeot qui est la convergence parfaite entre la rigueur de l'ingénierie et l'émotion latine : des voitures bien conçues, bien construites, parfaitement élégantes et dignes de confiance. Ensuite, la marque Citroën qui exprime la créativité par la technologie au service du bien-être et de la tranquillité du corps et de l'esprit de nos clients : une marque tournée vers l'innovation utile et le bien-être. Enfin, la marque DS, qui est l'expression du luxe à la française dans le monde automobile, et qui a été créée officiellement en 2014 – ce fut une de mes premières décisions. Nous sommes en train de préparer le plan « produits » et l'ensemble des produits qui viendront renforcer la gamme de cette marque premium.

En second lieu, s'agissant de la stratégie « produits », nous avons fait une analyse simple : dans le monde, les marchés automobiles ont une segmentation qui ne dépasse pas 23 segments. Pour couvrir 100 % de chaque marché, nous allons nous concentrer sur la réalisation de 26 véhicules globaux. C'est une approche globale de l'ensemble des marchés sur lesquels nous opérons, destinée à donner à notre R&D les moyens d'être encore plus efficiente dans la phase amont de la création et de la conception.

En troisième lieu, nous avons mis en oeuvre une organisation matricielle avec trois dimensions : une dimension « métiers » où s'accumule l'expertise de l'entreprise dans tous les domaines qui concourent à la conception, à la fabrication et à la vente de nos véhicules ; une dimension « marques » avec le portefeuille des trois marques que j'ai citées ; et une dimension récemment créée, qui est celle des régions du monde. Chacune d'entre elles sera pilotée par un patron, dont l'objectif est de maximiser le business rentable dans cette région.

Forts de cette organisation matricielle à trois dimensions, nous avons connu en 2014, malgré la mise en oeuvre d'un plan de redressement économique tout à fait consistant, une augmentation de nos ventes de 4,3 % qui nous a permis de vendre près de 3 millions de véhicules. Pendant la reconstruction économique de l'entreprise, nous avons donc continué à croître. Nos ventes ont augmenté de 8 % en Europe et de 31 % en Chine de 31 %. Ces deux résultats sont à mettre à l'actif du travail de nos commerçants sur ces marchés.

En 2014, la rentabilité de nos opérations s'est améliorée dans toutes les régions, sauf en Amérique latine et en Eurasie, qui intègre le marché tourmenté russe. Malgré tout, nos résultats continuent à s'améliorer sur ces deux marchés.

En 2015, nous allons poursuivre le redressement de nos activités économiques dans toutes les régions – amélioration dans les situations qui étaient déjà rentables, et correction dans celles qui ne l'étaient pas. Nous espérons trouver les conditions d'un retour en Iran, qui constitue pour notre groupe un enjeu majeur ; vous connaissez en effet la force commerciale qu'avait notamment Peugeot sur ce marché, avant la mise en place des sanctions. Nous allons enfin continuer à soutenir la croissance de nos marques dans les marchés africains et moyen-orientaux sur lesquels nous connaissons en ce moment un très bon succès.

PSA est en train d'évoluer dans la bonne direction, vers sa reconstruction économique complète. Les résultats de 2014 sont extrêmement encourageants, mais il nous reste toutefois un critère à atteindre, celui de l'efficience du fonctionnement de nos opérations automobiles : nous visons une marge opérationnelle de 2 % sur la division automobile, si possible avant 2008.

Je terminerai cette première partie en vous donnant un chiffre qui est assez peu communiqué : après le plan de reconstruction économique « Back in the Race », dans le plan suivant, que nous présenterons une fois la reconstruction économique terminée, nous fixerons, pour notre division automobile, un objectif de marge opérationnelle de 5 %. C'est en effet la porte d'entrée de la première Ligue des grands constructeurs automobiles mondiaux. Le fait d'atteindre ce niveau d'efficience nous placera dans une position tout à fait concurrentielle par rapport aux meilleurs.

La deuxième partie de mon propos portera sur la performance, élément essentiel de pérennité et de protection de l'entreprise sur le moyen et le long terme.

D'abord, le fait que nous soyons une entreprise française, avec une empreinte extrêmement importante en France, constitue pour nous un atout.

En 2015, nous employons en France près de 79 000 salariés, sur un total de 84 000 dans le monde. Nous y avons cinq usines terminales, onze usines de mécanique, et 85 % de nos moteurs et boîtes de vitesses y sont fabriqués.

En 2014, nous avons produit dans notre pays 933 000 véhicules et nous en avons vendu environ 600 000 sur le marché français. Cela veut dire que nous sommes, et de très loin, un exportateur net de véhicules produits en France. PSA est d'ailleurs le troisième exportateur français et, en 2014, il a apporté une contribution positive de 4,7 milliards d'euros à la balance commerciale du pays.

Notre présence industrielle en France est donc absolument essentielle, à la fois pour notre groupe et pour la France, raison pour laquelle nous avons la responsabilité, le devoir et le privilège de continuer à piloter l'amélioration de la performance sur les opérations de notre pays.

J'ajouterai que 75 % de notre potentiel de R&D est réalisé dans notre pays, avec pas moins de 11 500 chercheurs sur quatre centres. Je précise qu'en 2014, la totalité de la dépense de R&D du groupe PSA est restée stable, aux environs de 2,2 milliards d'euros. Enfin, inutile de vous rappeler que nous sommes, et de très loin, le premier constructeur automobile français, et le premier producteur d'automobiles en France.

Ensuite, nous sommes entièrement mobilisés à l'amélioration de notre performance industrielle. Pourquoi et comment ?

Nous sommes mobilisés parce que la performance industrielle pilote l'économique, la qualité et l'attractivité de nos modèles, donc la performance commerciale. Mais derrière, nous avons pu nous appuyer sur un facteur qui a été fondamental pour l'accélération du redressement de l'entreprise : l'excellence de la relation que nous avons avec nos partenaires sociaux, notamment avec les signataires du nouveau contrat social que nous avons établi avec eux. Je veux souligner ici la maturité et le sens des responsabilités de ces signataires du nouveau contrat social avec lesquels nous avons un dialogue particulièrement nourri. Sur la seule année 2014, j'ai rencontré dans mon bureau à quatre reprises les six partenaires sociaux, pour discuter de la situation de l'entreprise et partager avec eux les enjeux et les défis auxquels nous étions collectivement confrontés.

Je vous rappelle les engagements que nous avons pris dans le cadre de ce nouveau contrat social :

Premièrement, produire un million de voitures en France : j'ai bon espoir que cette année nous en serons très près, si ce n'est déjà fait, compte tenu de l'amélioration du marché européen qui tire la production de voitures en France.

Deuxièmement, investir en France 1,5 milliard d'euros sur trois ans – en 2014, 2015 et 2016. Nous avons affecté à chacun de nos sites industriels en France un futur véhicule qui sera produit dans ses usines. Je tiens à vous faire remarquer que, lorsque nous affectons un nouveau véhicule à un site industriel en France, nous le faisons généralement avec deux ou trois ans d'avance par rapport au lancement effectif de ce véhicule. Chaque véhicule ayant une durée de vie de l'ordre de six ans, chaque site industriel de PSA en France a une visibilité de l'ordre de huit ans sur son activité. Je connais peu d'industries dans notre pays qui puissent le revendiquer. C'est une retombée directe de ce nouveau contrat social, dont je tiens à souligner l'importance dans l'accélération du redressement de l'entreprise.

Évidemment, la pérennité de ces sites ne peut pas se résumer à la simple affectation de nos véhicules. Elle doit être le résultat de la convergence de deux facteurs : d'une part, des véhicules attractifs, équipés des nouvelles technologies recherchées par nos clients ; d'autre part, un outil industriel modernisé qui permet au site d'être compétitif en qualité et en coût par rapport à tous les sites concurrents – notamment ceux du continent européen.

Nous devons donc continuer à travailler à l'efficience et à la modernisation de l'appareil industriel, non seulement chez nous, mais également chez nos fournisseurs. Pour autant, je précise que la part la plus importante de la réduction des coûts qui a eu lieu ces trois dernières années – 730 euros de prix de revient de fabrication par véhicule – a été obtenue dans nos propres usines. Nous ne demandons donc pas à nos partenaires des efforts que nous ne nous imposons pas à nous-mêmes. Nous sommes en train de montrer la voie vers l'amélioration de l'efficience de nos propres sites. Il est très important de continuer à moderniser l'outil industriel par le compactage, par l'amélioration des flux internes, par l'amélioration de la qualité sur la ligne principale de montage pour ne pas avoir à faire de la retouche en fin de ligne, qui est évidemment coûteuse. C'est à toutes ces améliorations que nous sommes actuellement en train de travailler avec l'ensemble de nos équipes dirigeantes dans les sites industriels.

En expliquant le sens de ce que nous voulons faire pour l'entreprise, nous savons pouvoir emporter l'adhésion de nos collaborateurs, même si les défis qui sont devant nous ne doivent pas être sous-estimés : ils sont très difficiles parce que nous sommes soumis à une concurrence extrêmement sévère de l'ensemble des constructeurs automobiles mondiaux qui opèrent sur les mêmes marchés que nous.

Vous avez un bon exemple de cette façon de travailler, qui s'est traduite par la décision récente d'affecter notre nouveau moteur PureTech, 1,2 litre, turbo essence, sur le site de Trémery, dans l'est de la France. Cette décision a été rendue possible par les engagements pris par le site en matière d'amélioration de la qualité et de réduction des coûts à l'horizon de 2018.

Je veux maintenant rappeler qu'il est essentiel que les efforts de PSA sur notre territoire soient accompagnés par les pouvoirs publics, afin que l'on puisse soutenir l'action de nos équipes, et donc continuer à moderniser et à promouvoir la compétitivité de ce site. Nous savons tous que le progrès sera le résultat d'un pilotage raisonné et déterminé de la performance. S'en tenir au statu quo conduirait inéluctablement à sa disparition, que nous souhaitons écarter de notre champ de vision.

La troisième partie de mon exposé concernera le développement durable, et notamment le fait que les technologies nouvelles que nous développons au sein de PSA sont au coeur du développement durable de l'entreprise.

Je souhaite d'abord vous rappeler que l'entreprise PSA, malgré les difficultés qu'elle a connues, n'a jamais baissé la garde en matière de recherche et développement. En effet, nous avons maintenu nos efforts de recherche et développement, avec les investissements associés, à hauteur de 7 à 8 % de notre chiffre d'affaires.

Il est vrai que nous avons mis un accent très important sur le rendement de l'argent dépensé, et pas uniquement sur le montant total de la dépense. Cet effort est piloté par M. Gilles Le Borgne, le patron de notre recherche et développement. Il se traduit par la capacité de l'entreprise à faire davantage de projets, à développer davantage de technologies et de produits, ce qui est le meilleur garant de l'avenir.

Au coeur de ce développement durable, il y a les choix technologiques du groupe. L'automobile est un concentré remarquable de technologie. Au cours de ces dernières décennies, nous avons assisté à son évolution extraordinaire en matière de fiabilité, de réduction de la consommation et donc de l'émission de produits polluants, en matière de respect de l'environnement par la réutilisation de matériaux et par la « recyclabilité » des véhicules en fin d'usage, ainsi qu'en matière de sécurité active et passive. Sans oublier la communication de l'automobile avec son environnement extérieur.

Je voudrais rappeler que l'automobile, par sa modernisation et le développement des nouvelles technologies qu'elle induit, constitue un moteur qui tire tout un tissu économique dans le pays où nous opérons.

Les choix technologiques que nous avons effectués dans le domaine du véhicule propre sont divers. La conviction de PSA est qu'il n'y a pas une seule technologie qui puisse répondre à l'ensemble des questions posées par les consommateurs et par nos concitoyens. Un grand groupe automobile de dimension internationale doit avoir un portefeuille de technologies propres – notamment dans le domaine des motorisations – pour apporter des solutions appropriées à l'ensemble des marchés dans lesquels il intervient.

Le contexte peut être différent d'un marché à l'autre. Ainsi, les besoins exprimés par le marché chinois ne sont pas les mêmes que ceux d'un marché européen ou sud-américain. Il faut tenir compte de cette réalité et apporter des réponses aux différentes communautés dans lesquelles nous opérons, et avec lesquelles nous souhaitons être en parfaite harmonie.

PSA est d'abord un pourvoyeur de solutions de mobilités durables et propres. Nous sommes, sur le marché européen, et notamment français, leaders sur le marché européen pour la faiblesse des émissions de CO2 – en moyenne, en 2014, 110 g de CO2 par kilomètre parcouru. Ce point, largement méconnu, est pourtant essentiel. Toujours en 2014, un tiers de nos ventes émettait moins de 100 g de CO2 au kilomètre, ce qui est assez remarquable et traduit la maîtrise technologique du groupe PSA.

Nous avons donc décidé de développer plusieurs types de technologies dans lesquelles nous sommes déjà leaders : les moteurs à essence de type PureTech et les moteurs diesel modernes de type Blue HDi. Mais nous avons également décidé – dès que je suis arrivé chez PSA – de lancer une technologie Plug-in Hybride essence – donc une technologie essence hybride rechargeable – que nous allons implanter sur notre plate-forme haut de gamme, que nous appelons EMP2 ; M. Gilles Le Borgne est actuellement en train de la développer avec ses équipes. Enfin, nous allons introduire, sur notre plate-forme d'entrée que nous appelons EMP1, une chaîne de traction électrique pour apporter à nos marchés, notamment européens et français, des véhicules électriques au meilleur niveau de performance. Ces deux développements sont maintenant engagés et les produits seront disponibles sur le marché à la fin de cette décennie.

Comme vous pouvez le constater, entre des moteurs essence PureTech particulièrement performants, des moteurs diesels qui sont les meilleurs du marché et qui sont parfaitement propres lorsqu'ils respectent la norme Euro 6, des technologies Plug-in essence rechargeables et des véhicules purement électriques, PSA se dote, à l'intérieur des enveloppes que nous nous sommes fixées, des moyens d'avoir un portefeuille de quatre technologies majeures sur lesquelles nous espérons être parmi les plus performants. Et je veux vous adresser une requête très simple : la neutralité technologique vis-à-vis des objectifs que vous nous demandez de respecter.

Il est parfaitement légitime que les sociétés dans lesquelles nous opérons nous demandent d'améliorer nos performances, de respecter un certain nombre de critères, notamment en matière d'émission. Nous sommes des pourvoyeurs de solutions pour atteindre les objectifs qui nous sont fixés. Mais nous vous demandons de formuler ces objectifs avec une parfaite neutralité vis-à-vis des technologies. En effet, c'est de cette façon que la société pourra bénéficier de la meilleure créativité concurrentielle de l'ensemble des constructeurs – notamment la nôtre – et nous nous faisons fort d'inventer les technologies et les solutions pour atteindre ces objectifs, aussi sévères soient-ils. Mais il est indispensable que ces objectifs sociétaux soient exprimés en matière de résultats, sans préjuger du type de technologie qui permettra de les atteindre.

Par ailleurs, nous allons continuer à réduire notre empreinte environnementale et à améliorer notre performance en matière de développement, notamment en utilisant des matériaux recyclés. Nous nous sommes engagés à maintenir, à l'horizon de 2020, une intégration de 30 % de matériaux recyclés ou d'origine renouvelable sur nos véhicules. Enfin, l'ensemble de nos véhicules, pour nos trois marques, Peugeot, Citroën et DS, sont valorisables à 95 % en masse – donc recyclables à 95 %.

Sur la question particulière du diesel, qui alimente de nombreuses discussions dans notre pays, je voudrais rappeler quelques points essentiels, puis laisser la parole à Gilles Le Borgne qui vous donnera des exemples techniques précis.

D'abord, nos concitoyens ont droit à une information objective, rigoureuse et scientifique sur le sujet. Il est donc très important que nous vous apportions, comme à nos concitoyens, des éléments d'information solides. C'est la raison pour laquelle, dans les exemples qui vous seront présentés, ont été utilisées des informations de tierce partie : ce ne sont pas des informations de PSA, mais des informations disponibles à tout un chacun, dont vous pouvez vérifier la robustesse.

Ensuite, on a tendance à oublier que la technologie du diesel n'est pas statique. Elle a été rendue hautement dynamique et évolutive par les réglementations qui ont poussé depuis plus de vingt ans les constructeurs à progresser fortement, notamment dans le domaine de la production de CO2. C'est ainsi que, grâce à vous, le diesel – en particulier le diesel propre – est aujourd'hui l'outil de masse le plus performant dans la réduction des émissions.

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