Nous reconnaissons évidemment que la BCE a changé de doctrine ; cette évolution me semble d'ailleurs délicate du point de vue juridique, la BCE étant réduite à s'appuyer sur des articles quelque peu bancals du traité. Comme le ministre l'a reconnu la semaine dernière, l'injection de liquidités risque toujours de produire des bulles spéculatives, et le rachat massif d'actions par la BCE pose problème. Quitte à le faire, la banque centrale aurait pu éviter de passer uniquement par les marchés bancaires et financiers en créant notamment un fonds d'investissement pour la transition écologique.
Je ne suis pas étonné que Charles de Courson soit un adepte de l'austérité...