Vous avez bien fait référence à l'austérité. Or, comme l'a notamment souligné Éric Alauzet, mettre en cause la manière dont se construit la dette ne signifie pas que l'on souhaite creuser les déficits. Leur réduction peut très bien passer par une réforme fiscale et une lutte contre l'évasion et la fraude fiscales, sans forcément exiger de baisser les dépenses publiques en matière sociale.
Le débat sur la dette existe actuellement dans l'espace public, où il est notamment porté par des collectifs d'économistes. Nous souhaitons que ce texte le fasse entrer à l'Assemblée nationale. Le 7 mai, la proposition de résolution sera examinée en séance publique ; je doute qu'elle y soit adoptée, mais nous réfléchirons ensuite aux manières de faire évoluer ce débat que j'estime essentiel pour l'avenir.