J'ai l'habitude d'être le plus franc possible dans mes propos : je n'y dérogerai pas, même si notre séance est diffusée.
Ce peut-être également le cas de responsables politiques ou de certains de leurs proches.
Je suis favorable à une évolution du CESE, qu'il s'agisse de son interaction avec les deux autres chambres, des cohortes qui doivent y être légitimement représentées ou des modalités de leur représentation – je pense notamment au recours à l'élection. Avec la disparition des élections des représentants à la sécurité sociale et celle, annoncée, des élections des conseillers prud'homaux, il n'existe plus aujourd'hui aucun scrutin de portée nationale à caractère social, ce qui me semble préjudiciable. Seules subsistent encore les élections professionnelles : des dispositifs nous permettent d'en cumuler les résultats pour en tirer des enseignements en termes de représentativité. L'élection de représentants au CESE pourrait assurément servir de levier démocratique.