À l'heure où nous nous préoccupons du non-cumul, je me demande si l'architecture que nous ébauchons ne risque pas, au contraire, d'aggraver le cumul, même s'il ne s'agit plus de cumuler des activités de nature strictement politique. En effet, les représentants des organismes socioprofessionnels appelés à siéger dans la seconde chambre renonceront-ils à leurs activités d'origine ? Si l'on applique à la lettre le principe du non-cumul, ils devraient, puisqu'ils sont dotés du pouvoir législatif, consacrer la quasi-totalité de leur temps à l'activité parlementaire.
En ce qui concerne le tirage au sort, je n'ai pas bien compris s'il concernait des personnes volontaires ou non. Dans le cadre des jurys d'assises, on sollicite les citoyens pour quinze jours, mais est-il envisageable de leur demander d'exercer contre leur gré, pendant plusieurs années, des activités parlementaires et de voter des lois ?
Le 27/12/2016 à 14:22, Laïc1 a dit :
"Dans le cadre des jurys d'assises, on sollicite les citoyens pour quinze jours, mais est-il envisageable de leur demander d'exercer contre leur gré, pendant plusieurs années, des activités parlementaires et de voter des lois ?"
Contre leur gré, peut-être pas, mais de bon gré, avec le salaire et autres avantages des députés, je suis sûr que vous aurez un bon nombre de postulants... De toute manière on discute dans le vide, puisque le rapport de ce groupe de travail a été enterré sitôt publié...
Donc la crise peut continuer et prospérer, on a décidé que rien ne se passerait, mais on a parlé de la démocratie en tant que telle, c'est déjà ça.
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