Beaucoup de nos concitoyens ne comprennent pas ce choix, qui donne l’impression que l’on préfère une marque étrangère à nos marques françaises. Écarter les constructeurs automobiles français au profit d’un véhicule américain en cette période de chômage ne semble pas opportun.
À côté du 4x4 américain, les deux autres modèles de véhicule proposés étaient d’origine française. Choisir l’un de ces deux modèles aurait représenté dans le nord de la Franche-Comté 20 000 heures de travail pour une vingtaine de salariés, sans compter l’investissement dans le développement pour répondre au cahier des charges de l’armée.
Dans le passé, les États-Unis n’ont pas hésité à annuler un contrat passé avec Airbus pour le remplacement de ravitailleurs de l’US Air Force, alors même que les avions d’Airbus correspondaient mieux aux attentes de l’armée de l’air américaine. La libre concurrence ne doit pas être à sens unique, monsieur le ministre !