Intervention de Charles de Courson

Séance en hémicycle du 6 mai 2015 à 15h00
Débat sur le projet économique et social européen de la france

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Mais je ne partage pas cet avis. Après les deux années d’errements, en matière de finances publiques, qui ont constitué le début du quinquennat, nous avions voulu croire, lors de la présentation par le Premier ministre du dernier programme de stabilité, qu’une page se tournait. Opposition constructive et responsable, le groupe UDI s’était alors majoritairement abstenu.

Force est aujourd’hui de constater que le Gouvernement n’a malheureusement pas été à la hauteur de l’attitude ouverte du groupe UDI.

Je tiens à aborder ici, n’ayant que quelques minutes, trois questions fondamentales dans ce programme de stabilité.

La première question est la suivante : quelles sont les causes de l’écart croissant entre le déficit effectif et le déficit structurel ? Cet écart, mes chers collègues, était de 0,7 point de produit intérieur brut en 2011, de 0,8 point en 2012, de 1,6 point en 2013, de 2 points en 2014 et – ne soyez pas impatients – cet écart continue d’augmenter dans les prévisions gouvernementales puisqu’il sera de 2,2 points en 2015.

Mes chers collègues, le raisonnement économique implicite au traité de Maastricht était fondé sur la théorie des cycles, chère à notre Président François Hollande. Or, la question, depuis la crise de 2008, est de savoir s’il existe encore des cycles économiques.

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