Intervention de Geneviève Gosselin-Fleury

Réunion du 6 mai 2015 à 9h00
Commission de la défense nationale et des forces armées

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGeneviève Gosselin-Fleury, rapporteure :

Voilà pour la « manoeuvre RH » telle qu'elle était prévue. Mais les attentats de janvier 2015 ont changé beaucoup de choses, principalement s'agissant des cibles de déflation.

Dès le 21 janvier, le Président de la République a annoncé que ces cibles de déflation seraient révisées, afin de dégager les ressources nécessaires au maintien dans la durée de l'opération Sentinelle. En effet, Sentinelle, ce sont 7 000 militaires – principalement de l'armée de terre – déployés en permanence. Et, pour que 7 000 militaires soient sur le terrain, avec le système des relèves indispensables pour la récupération et l'entraînement, il faut disposer de trois fois plus de soldats – ce qui fait 21 000. Or, le format de la force opérationnelle terrestre ne nous laissait qu'une marge de 10 000 hommes pour la protection du territoire : il en manquait donc 11 000, ne serait-ce que pour l'opération Sentinelle. Ajoutez à cette opération le plan Cuirasse, qui organise la protection renforcée des implantations militaires sensibles, et le besoin de renforcement de nos services de cyberdéfense et de renseignement. Et c'est ainsi que s'explique la décision du Président de la république, annoncée le 29 avril, de réviser les cibles de déflation afin de préserver un nombre d'emploi qui se situera sans doute à 18 500.

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