J'approuve ce que vient de dire Olivier Marleix et suis frappé de constater la montée en puissance des placements, dans mon département comme dans d'autres. Alors que cette mesure était autrefois réservée à des situations de grande détresse sociale ou de pauvreté mentale mettant véritablement en cause le développement de l'enfant, elle répond souvent, de nos jours, à des difficultés plus ordinaires résultant de l'augmentation du nombre de divorces ou de la précarisation de familles touchées par le chômage, ce qui fait que sa mise en oeuvre augmente de façon exponentielle – accroissant dans les mêmes proportions, comme vient de le dire notre collègue, le risque que soient prononcées des décisions de placement non justifiées. En tout état de cause, une telle situation fait peser sur les travailleurs sociaux un pouvoir d'appréciation qui se révèle extrêmement lourd, excédant parfois leurs capacités de discernement. J'approuverai donc les amendements que défendra Olivier Marleix.