Comme l'a fait Bernard Roman avant moi, je veux saluer l'avancée que constitue l'article 21 bis, qui prévoit que l'enfant recueilli par kefala pourra acquérir la nationalité française au bout de deux ans, au lieu de cinq. Cette procédure particulière, assez fréquente dans ma circonscription de Marseille, pose en effet le problème de l'hétérogénéité de nationalités au sein d'une même famille, qui peut se traduire par des situations très complexes lorsque les personnes concernées parviennent à l'âge adulte.