Cinq ans après la réforme portuaire de 2008, le Gouvernement a lancé la stratégie nationale portuaire en mai 2013. L’État a ainsi souhaité réaffirmer son ambition de donner à la France une place de premier rang dans le commerce international. Situés à l’interface de routes maritimes et de réseaux de transport multimodaux, les ports français sont au coeur de la chaîne logistique d’approvisionnement des territoires.
À ce titre, je ne vous surprendrai pas en évoquant le grand port maritime de La Rochelle qui connaît un remarquable développement – le Premier ministre viendra d’ailleurs le visiter le 22 juin prochain. Ce développement reste cependant entravé par le fait qu’il est le seul grand port maritime à ne pas être relié au réseau autoroutier. C’est pourquoi, monsieur le secrétaire d’État, nous avons absolument besoin de l’autoroute A 831.
Je veux aussi saluer l’initiative portée conjointement par les grands ports maritimes de La Rochelle et de Nantes Saint-Nazaire à travers l’opérateur de fret ferroviaire portuaire « Atlantique ». Il s’agit là d’un véritable succès du report modal, récompensé du quinzième prix de l’innovation 2015 du meilleur service et transport logistique.
La stratégie a donné un cap clair au secteur portuaire. Nous devons à présent transformer l’essai en assurant à cette stratégie la mise en oeuvre la plus concrète de façon à permettre aux ports de jouer leur rôle d’acteurs économiques accueillant des activités essentielles à la croissance dans le secteur logistique ou contribuant au développement industriel, notamment dans le domaine énergétique.
Monsieur le secrétaire d’État, comment les ports mettent-ils en oeuvre aujourd’hui cette stratégie ?