…les taux espagnols de 4,1 à 1,2 %, les taux portugais de 5,5 à 1,6 % et les taux français de 2,5 à 0,5 %. L’intérêt est double car, en assurant des coûts de financement très bas à ces États, la BCE contribue à garantir la soutenabilité de leur dette et, en achetant leurs titres, la BCE limite le risque de contagion de la crise grecque aux autres États périphériques. Certains analystes jugent même qu’en la matière, les mesures de la BCE fonctionnent presque trop bien ! De fait, les taux ont tellement baissé que, désormais, un tiers des dettes souveraines déjà émises s’échangent à des taux négatifs – c’est notamment le cas de la dette souveraine allemande.