Cette exigence, c’est la règle d’or que nous avons toujours défendue, une règle qui doit être inscrite dans la Constitution afin que les gouvernements, quelles que soient les alternances politiques, soient engagés par l’objectif intangible de mettre fin, véritablement et pas à la marge, à la spirale de l’endettement. Il s’agit d’un préalable qui permettrait à notre pays de retrouver le chemin de la croissance et de préserver sa souveraineté.
La France doit donc, selon nous, agir sans plus attendre, et conduire les réformes structurelles dont elle a besoin. La réforme de l’État, celles des collectivités territoriales, de la protection sociale et de la santé, la rénovation de la démocratie sociale, la transition écologique ou encore la valorisation de la ressource humaine de la nation sont six chantiers essentiels que le Gouvernement, malheureusement, n’a pas pris à bras-le-corps.
En refusant de les engager, le Gouvernement se voit contraint de faire des choix de court terme ne permettant nullement de maîtriser efficacement les dépenses publiques. Je vois, monsieur le secrétaire d’État, que ces propos de bon sens vous font réagir.