Intervention de Arnaud Richard

Séance en hémicycle du 7 mai 2015 à 9h30
Dette souveraine des États de la zone euro — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Richard :

Cette politique n’enraye pas le déclin de notre pays mais elle contribue sans nul doute à rendre toujours plus vulnérable notre modèle social : des mesures telles que le gel des salaires dans la fonction publique, le gel de certaines prestations sociales ou encore la suppression des avantages liés aux heures supplémentaires se sont révélés non seulement inefficaces sur le plan économique mais également injustes sur le plan social. Cette politique court-termiste fait de la France le mauvais élève de la zone euro : alors que l’Allemagne a fait revenir son budget à l’équilibre dès 2013, notre pays a été placé sous la surveillance renforcée de la Commission européenne en raison du non-respect de ses engagements, dois-je vous le rappeler, cher collègue Christophe Caresche ?

Mes chers collègues, je souhaite réaffirmer ici le profond engagement européen du groupe UDI. L’avenir est un long passé. Oui, une Europe plus forte est nécessaire : nous n’avons pas le droit de tergiverser, car la crise n’est pas derrière nous. Nous le voyons tous les jours avec l’explosion du chômage et la multiplication des plans sociaux. Plutôt que de faire de l’Europe le bouc émissaire de tous nos maux, nous devons nous interroger sur la meilleure manière pour les États membres de mettre en oeuvre les réformes structurelles qui leur permettront d’allier justice sociale et redressement budgétaire.

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