Je n’aurai pas la prétention de répondre à l’ensemble des interrogations et propositions tout à fait légitimes et intéressantes des différents orateurs. Je reprendrai simplement quelques points qui m’ont interpellé. Je me suis demandé à certains moments s’il s’agissait d’un plaidoyer proeuropéen ou antieuropéen et dans quel Parlement nous nous trouvions – nous sommes bien à l’Assemblée nationale, en France. Cela dit, le débat a été riche, intéressant, même si l’on y a entendu quelques caricatures, et il était légitime.
Je ne comprends pas la schizophrénie de certains orateurs, qui dénoncent l’insuffisance de la réduction des dépenses et le manque de réformes. Le mot « structurel » revient de façon sempiternelle : Mme Dalloz l’a prononcé quinze fois !