Ce que je dis, je le dis souvent publiquement, je n'ai donc aucun état d'âme là-dessus. Par ailleurs nos lettres sont publiques. Encore une fois, c'est la discussion qu'on doit avoir avec la nouvelle direction de la centrale qui me paraît essentielle pour éviter la répétition de tels incidents.
Sur les aspects de gestion de crise, la position que nous avons prise collectivement répond à votre question. Nous suggérons de porter les PPI – entre guillemets le noyau dur de la protection en cas d'incident – plutôt à vingt kilomètres. Par ailleurs pour le mécanisme d'extension à des PPI successives, nous suggérons d'avoir une évacuation dans un rayon de vingt kilomètres et une distribution de pastilles d'iode et mise à l'abri dans un rayon de l'ordre de cent kilomètres.
À propos de Taiwan, je n'étais pas totalement au fait du sujet, mais comme d'habitude nous sommes très attentifs – comme cela a été récemment le cas pour l'Italie – quand des combustibles doivent être retraités chez nous. Nous demandons que cela se fasse dans le cadre d'un accord intergouvernemental public qui contienne, pour l'essentiel, des clauses et un calendrier de retour. Nous sommes extrêmement attentifs, au moment où des autorisations techniques sont demandées pour le traitement de combustibles, que tout soit en ordre et que tout le monde dispose des garanties suffisantes sur le retour des déchets.