Le taux de non-recours étant de 20 %, 800 000 à 1 million de personnes seraient dans ce cas. De nombreuses raisons expliquent cela : ainsi, alors que, dans les grandes villes, les bénéficiaires sont protégés par l'anonymat, ceux qui vivent en zone rurale craignent de passer pour des assistés et d'être stigmatisés. Certains peuvent trouver les démarches trop complexes : elles sont pourtant identiques pour la CMU et pour l'ACS, alors que les taux de non-recours sont très différents – environ 60 % pour l'ACS je le rappelle.