Alors que son marché n'est pas totalement harmonisé, l'Union européenne peut-elle obtenir un accord équilibré avec les États-Unis ? Elle aborde les discussions en ordre dispersé, car elle abrite des intérêts divergents. L'accord avec le Canada, qui autorise l'entrée sur le marché européen de 50 000 tonnes de viande de ce pays, a réveillé la méfiance. En matière de farines animales, d'organismes génétiquement modifiés (OGM) et d'hormones de croissance, poserons-nous des exigences de traçabilité ? Les clauses relatives aux normes pourront-elles être mises à profit pour opérer des simplifications ?
Je suis très attaché aux appellations d'origine contrôlée et aux indications géographiques protégées, dont le granit de Bretagne devrait faire bientôt partie, même si j'imagine que cette approche peut être vue, du côté américain, comme une approche par le petit bout de la lorgnette.