Selon une note du gouvernement allemand à ses ambassades et malencontreusement rendue publique, nos partenaires d'outre-Rhin seraient prêts à sacrifier l'agriculture à une ouverture accrue des marchés publics américains. La libéralisation totale de l'agriculture reviendrait pourtant à une fuite en avant sur les prix, à une progression de l'industrialisation, à la disparition de fermes et à une baisse de la qualité de l'alimentation. De telles idées ne vont-elles pas à contre-courant de la nécessaire relocalisation de nos économies ? Ce deal perdant-perdant pour les populations, les territoires et les écosystèmes pourrait-il aboutir ?