Dans le cadre de la préparation de la COP21, le Gouvernement adopte une attitude exemplaire dans la lutte contre le changement climatique, car il y voit la clef du succès. Mais l'Union européenne, dans le même temps, veut dans le TTIP un chapitre relatif à l'énergie qui faciliterait l'importation d'énergie climaticides telles que le gaz de schiste issu de la fracturation hydraulique, les hydrocarbures ou les sables bitumineux. Comment affronter cette contradiction ?
D'une manière générale, le gonflement des échanges transatlantiques coïnciderait avec une émission accrue des gaz à effet de serre, alors qu'il faut tendre à leur réduction. Monsieur le ministre, comment le Gouvernement entend-il défendre l'abandon des dispositions climaticides qui sont en discussion ?