La COP21 n'est pas un aboutissement, mais une étape majeure : à son issue, nous devrons « avoir changé de braquet » et réussi la mobilisation planétaire des États et de toutes les composantes de la société civile. Je vous remercie, madame la ministre, de votre vision ainsi que des opportunités qui sont à présent devant nous en matière de transition énergétique et peuvent nous permettre de sortir d'un modèle de gaspillage d'énergie, de gaspillage des ressources, de destruction de nous-mêmes.
Pour saisir ces opportunités et bâtir un nouveau monde, nous devons agir dans plusieurs directions, en créant de la convergence et en avançant ensemble. Un accord ambitieux doit être obtenu : quelle est la stratégie du Gouvernement pour y parvenir ? Au-delà de l'accord, il faut des moyens. Il est prévu de mobiliser 100 milliards de dollars en 2020. Comment pensez-vous tenir une telle ambition ? Disposez-vous d'ores et déjà de certaines assurances ?
Nous sentons que la société civile est prête à mettre en oeuvre des solutions, à condition qu'elle perçoive une véritable ambition politique. Comment évaluez-vous cette ambition en France, en Europe et même dans le monde ?
Le climat, c'est notre avenir, c'est-à-dire, avant tout, celui de notre jeunesse. Notre Gouvernement a fait de celle-ci un atout majeur de la politique nationale. Il faut aujourd'hui en faire un atout majeur de la mobilisation mondiale. Comment pensez-vous y parvenir ?
L'étape suivante sera la COP22 au Maroc. Comment la France assurera-t-elle la liaison avec nos amis marocains ? Pouvez-vous par ailleurs préciser l'articulation entre votre ministère et celui des affaires étrangères ?
Les écologistes sont entièrement disponibles pour la réussite de cette conférence.