Nous sommes très fiers du groupe Airbus, dont la bonne santé me réjouit. Je rappelle que le président de la République vient d'annoncer une augmentation du budget de la défense – après des baisses certes, mais le fait est – et que semblable décision a été prise par l'Allemagne. Il est fâcheux d'apprendre que, selon les déclarations que vous avez faites à la presse, les difficultés que la filière éprouve à recruter en France l'amènent à embaucher des personnels tunisiens et polonais pour les usines françaises : nous devons tout faire pour remédier à cette situation. Étant donné l'accélération de la cadence de production rendue nécessaire par l'importance des commandes, y a-t-il des perspectives de créations de postes ?
Selon le quotidien La Dépêche du Midi, les primes de participation et d'intéressement qui vont être versées par le groupe au titre des résultats de 2014 seront de 84 % supérieures à celles de l'an dernier. Mais qu'en sera-t-il des salaires ? Ils ont augmenté de 3 % en 2014 ; à quoi les salariés peuvent-ils s'attendre en 2015 ? Enfin, la performance du groupe a augmenté ; comment répartissez-vous les bénéfices entre l'investissement, les salariés et les actionnaires ?