Je me fais l'écho de l'inquiétude des salariés d'entreprises de sous-traitance des activités « défense » du groupe Airbus en Bretagne. L'annonce faite l'an dernier de la recherche d'un repreneur pour les activités de sécurité et d'électronique de défense fait craindre des cessions et des restructurations des filiales avec des conséquences potentielles sur l'emploi chez les sous-traitants. Je pense notamment à une entreprise de ma circonscription dont 80 % du chiffre d'affaires provient de l'activité de radio mobile sécurisée – Private Mobile Radiocommunications (PMR) – d'Airbus, activité qui est hors du coeur de métier du groupe. Vous venez de dire que la filière repose sur la solidarité ; comment s'exercera-t-elle ? Pouvez-vous rassurer les salariés ?