Mon général, comme je vous faisais remarquer que, rue Saint-Dominique, on voit plus de colonels que de passants, vous avez répondu, avec un humour un peu acidulé, que vous, rue de l'Université, vous croisez plus de députés que de passants ! L'objet de notre discussion, c'est peut-être aussi de faire des économies. Puisque vous avez diagnostiqué la maladie, allons jusqu'à prescrire la thérapie ! Dans la fonction publique territoriale, où le glissement vieillesse technicité (GVT) coûte plus cher que l'augmentation du budget, il est question d'un gel des avancements d'échelon ou de grade. Ne serait-il pas judicieux de prendre une telle mesure dans l'armée ?
Nous avons cru comprendre que vous considériez presque comme une anomalie que ce soit le Parlement qui vote le budget et que ce ne soit pas le Président qui en décide seul.
Vous n'avez pas évoqué le terrorisme, alors que les périls, présents ou futurs, sont nombreux.
Nous avons auditionné hier un haut responsable de l'industrie de défense qui nous disait que certains bureaux d'études, tels ceux de Safran, n'avaient plus rien sur la planche. Quel est votre sentiment à cet égard ?