Vous avez rappelé que la RATP est une belle entreprise et souligné que, compte tenu de votre expérience, vous aviez toutes les qualités pour la diriger. Le dossier du Grand Paris Express est un grand chantier, qui permettra de rééquilibrer la densité des transports collectifs entre Paris et la petite couronne, la grande couronne relevant davantage de la compétence de l'organisation professionnelle des transports d'Île-de-France (OPTILE).
Vous voulez faire de la RATP une entreprise de référence en matière de mobilité durable, ce qui est indispensable tant pour l'environnement que pour permettre une desserte égale des territoires. L'autobus, moyen de transport qui se déploie le plus rapidement et le plus efficacement, sera au coeur du débat. Pensez-vous tenir les délais annoncés par votre prédécesseur pour déployer des bus propres sur l'ensemble du réseau ?
Je vous remercie d'avoir évoqué la nécessité de lutter contre la pollution aux particules fines qui s'étend dans le métro. Il faut étudier son origine et la manière d'y remédier, par exemple en modifiant le système de freinage.
En matière d'information des voyageurs, on peut dégager des marges de progression significatives (Sourires). Je suis heureux que vous vouliez y travailler avec le STIF et la SNCF, car, pour les usagers, les différents réseaux n'en forment qu'un seul. L'information en temps réel doit d'ailleurs concerner, outre les moyens de transport publics, la disponibilité des Vélib' ou Autolib'.
Un dernier point mérite réflexion. En cas de pic de pollution, la circulation alternée ne peut fonctionner que si les transports publics sont extrêmement réactifs. La RATP doit être capable d'augmenter son offre sinon en période de pointe, où elle atteint le maximum de ses capacités, du moins en flanc de pointe et dans les heures creuses.