Vous avez parlé, dans votre excellente intervention, du dialogue social, de la qualité du service rendu aux usagers, du développement durable, de la qualité de l'air, de l'accessibilité du transport aux handicapés ou encore de la parité. Mais vous avez passé sous silence l'obligation de maîtriser les coûts de production et de réduire le financement public de la RATP. Les contraintes de gestion ne figurent-elles pas dans votre mandat ?
Un point m'intéresse dans votre parcours. De 2002 à 2007, vous avez été directrice de la stratégie, des affaires européennes et du développement durable, membre du comité exécutif de la SNCF. La RATP a gagné des marchés sur les lignes de la banlieue de Londres. Je ne pense pas – bien que je n'aie jamais pu obtenir de réponse à cette question – qu'elle aurait été aussi compétitive à Paris ou ailleurs en France, compte tenu des coûts qui lui sont imposés. Avez-vous réfléchi à la productivité de la RATP, qui cherche à s'internationaliser ?