Mon collègue du groupe radical, républicain, démocrate et progressiste (RRDC), Stéphane Claireaux, député de Saint-Pierre et Miquelon, m'a suggéré quelques questions à vous poser, puisque je ne suis pas élu dans une région côtière.
Une entreprise productrice de coquilles Saint-Jacques à Saint-Pierre et Miquelon a été informée en novembre 2014 par la directrice de l'Office de développement de l'économie agricole d'outre-mer (ODEADOM) que la gestion de la filière aquacole, placée auparavant sous la tutelle du ministère de l'agriculture, serait désormais prise en charge par le ministère de l'environnement. Cela signifie l'arrêt du financement de la filière aquacole, puisque les mesures en faveur de la filière sont désormais soutenues non plus grâce à des crédits nationaux, mais grâce aux crédits communautaires du FEAMP ; or les départements et territoires d'outremer ne sont pas admis au bénéfice de ce fonds. Dans ces conditions, comme la recherche et développement peut-elle être financée dans le domaine aquacole ? L'arrêt des financements pourrait anéantir la filière des coquilles Saint-Jacques sur l'archipel, alors que ce projet arrivait à maturité et qu'il promettait d'alimenter un marché de niche.