Notre rencontre avec le commissaire européen a été l'occasion d'une prise de contact, et elle a duré bien plus longtemps que prévu, ce qui montre qu'un rapport de confiance a commencé de s'instaurer. Nous avons notamment évoqué la question des filets dérivants, qui ne sont pas longs, qui servent surtout aux petits métiers... Nous espérons que ces arguments encourageront la Commission à réviser sa position. Nous avons également parlé de la raie brunette, des données et du RMD (rendement maximal durable)...
On disait en 2012 le thon de Méditerranée sur le point d'être épuisé, et voilà qu'aujourd'hui, la Commission en autorise à nouveau la pêche ! Pourtant, certains pensent encore que manger du thon rouge est un péché. La lutte avec nos détracteurs est permanente, mais nous gardons espoir.
Nous, pêcheurs, sommes les sentinelles de la mer, une sorte de brigade bleue… Je vous remercie chaleureusement du soutien que vous nous apportez en nous recevant. La pêche française a besoin de la maritimisation.