D'après ce que vous nous avez indiqué, Arianespace a un carnet de commandes et un programme de lancements bien remplis jusqu'en 2017. Cependant, la concurrence de SpaceX devient de plus en plus rude et va désormais concerner votre coeur de métier : avec Falcon Heavy, elle sera capable de lancer des satellites de 5 à 6 tonnes. Vous avez rappelé que vous étiez en mesure d'ajuster les prix et les coûts dans l'attente d'Ariane 6. Mais cet ajustement peut-il être la seule réponse face à un concurrent aussi agressif que SpaceX, tant sur le marché que sur le plan verbal ?
Hervé Pellois vous a interrogé à propos du partenariat que vous envisagez avec OneWeb. Je crois savoir que vous avez aussi rencontré le patron de Virgin pour évoquer un certain nombre de projets. Pouvez-vous nous en dire plus à ce sujet ?
Vous avez déclaré : « Pour devenir un lanceur ultra-compétitif, Ariane 6 doit tenir son objectif de réduction des coûts de 150 à 90 millions d'euros. » Quelles mesures entendez-vous mettre en oeuvre pour atteindre cet objectif très ambitieux ? Quelle est votre marge de manoeuvre en la matière ?