Intervention de Antoine Herth

Réunion du 12 mai 2015 à 16h15
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Herth :

Selon un proverbe chinois, « Quand le sage montre la lune, l'idiot regarde le doigt. » J'ai le sentiment d'être dans la position de l'idiot, fasciné par la technologie de la prochaine fusée qui va remplacer l'actuelle, alors que nous avons en réalité un train de retard par rapport à SpaceX : il faut désormais raisonner moins en termes d'objets – il existe d'autres moyens de s'élever que les fusées, notamment les drones et les ballons géostationnaires – qu'en termes de services rendus. L'enjeu, c'est d'ouvrir de nouveaux marchés. Par exemple, comment faire pour que les Africains puissent utiliser partout le téléphone portable ?

L'État souhaite sortir du capital d'Arianespace en vendant les 34,68 % détenus par le CNES. Est-ce une forme de privatisation ? Combien cela rapportera-t-il au budget de l'État ?

Par ailleurs, Arianespace touche chaque année une subvention d'équilibre de 100 millions d'euros de la part de la Commission européenne, mais reverse 50 millions pour l'utilisation du Centre spatial guyanais. À l'avenir, selon certains de vos clients et actionnaires, celui-ci devrait vous être mis à disposition gratuitement. Donc l'État encaissera, d'un côté, le produit de la vente de ses participations dans Arianespace, mais il s'engage à financer, de l'autre, un poste de dépense récurrent. Pouvez-vous nous éclairer sur ces questions ?

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