Concernant la date prévue pour le début des travaux du canal Seine-Nord, 2017 est l'objectif qui nous a été assigné par le Gouvernement. À l'heure où je vous parle, il n'y a aucune raison pour que cet objectif ne soit pas atteint.
S'agissant de l'impact sur nos finances, le projet Seine-Nord est en dehors des investissements que nous prévoyons. Cela a été dit, c'est un projet important, qui est tout à fait à part dans les projets de VNF.
Monsieur Jean-Jacques Cottel, il y a maintenant une référente, Émilie Ledein, qui est chargée de la concertation avec la population.
Alain Vidalies est venu au siège national il y a peu et il a été très clair, concernant Seine-Nord, la société de projet et l'exploitation, sur la place prépondérante de VNF dans ces montages. Nous sommes satisfaits, car nous pouvions avoir quelques craintes, alors que cela fait quinze ans que Voies navigables de France travaille sur ce dossier.
S'agissant de l'AFITF, c'est au ministre qu'il faut s'adresser, car je n'ai pas la réponse. Cela étant, le Premier ministre a annoncé à Reims la participation de l'État à hauteur de 1,7 milliard d'euros, dont 700 millions d'emprunt pour financer Seine-Nord. Les collectivités se sont engagées à hauteur de 1 milliard d'euros. L'Europe devrait, dans les semaines qui viennent, s'engager également. Je n'ai donc pas de crainte particulière pour le financement du canal Seine-Nord.