Vous avez posé votre question dans des termes qui permettent de nourrir un débat démocratique, riche et compris par l’ensemble des salariés de ce grand groupe qu’est AREVA.
Les principes ont été posés dans la loi relative à la transition énergétique que nous examinerons tout à l’heure en nouvelle lecture.
La position du Gouvernement, de la majorité et, au-delà, de ceux qui ont soutenu ce texte en première lecture, est très claire : la loi relative à la transition énergétique a confirmé que le nucléaire restera un pilier essentiel de notre mix électrique décarboné et que sa part sera réduite à 50 %.
Cet objectif-là ne doit pas être caricaturé et encore moins faire l’objet de je ne sais quel petit débat politique. Il s’agit d’un objectif extrêmement important du point de vue de l’excellence environnementale et du point de vue industriel.
Le Premier ministre a fait part de notre réponse : oui, il s’agit d’une filière d’avenir ; oui, le Gouvernement examine les conséquences de la situation préoccupante d’AREVA !
Les solutions à y apporter doivent être industrielles, avec pour objectif de ne pas licencier de salariés, et un engagement : inscrire la reprise d’AREVA ou d’une partie de son activité dans la loi sur la transition énergétique.
Vous menez un faux débat : il est possible d’affirmer à la fois l’importance de notre filière nucléaire et un engagement en matière d’énergies renouvelables. Ce sont là deux projets industriels qui sont communs, qui sont forts pour la France, cette France à laquelle aspirent ce gouvernement et cette majorité !