Je suggère de réfléchir à des dispositifs qui rendraient de manière crédible l’accès au suffrage universel et nous placeraient sur un plan d’égalité au lendemain de la perte du mandat. L’échec électoral n’a pas forcément le même écho, ni les mêmes conséquences, pour le petit fonctionnaire, l’agriculteur, l’ouvrier – espèces en voie de disparition dans cet hémicycle – ou pour un patron de PME, un directeur d’association, voire un étudiant, que pour ceux d’entre nous qui peuvent immédiatement réintégrer leurs corps d’origine.
Si cet objectif est difficile à atteindre dans un premier temps, il aurait au moins le mérite de casser l’image d’une trop grande consanguinité entre principaux décideurs politiques et hauts fonctionnaires, donnant trop souvent un sentiment d’oligarchie.