Parce que la majorité a forcé l’échec pour obéir aux injonctions de l’exécutif, et ce alors que Mme le ministre s’était elle-même déclarée très satisfaite de la version du Sénat, nous arguons donc qu’elle a violé l’article 45 de la Constitution. À quoi bon prévoir quatorze membres, sept députés et sept sénateurs, si l’avis d’un seul l’emporte ?
Second argument, que j’appellerai en ces murs « le syndrome de Christophe Colomb appliqué à la transition énergétique », non seulement l’objectif de réduction de la part du nucléaire n’est pas tenable mais il va entraîner la disparition de la filière plutonium sans que le Parlement en ait discuté, ce qui va signer l’acte de mise à mort d’Areva.